Comment lutter contre les medicaments frelaté ?
Les entreprises pharmaceutiques collaborent étroitement entre elles ainsi qu’avec les autorités d’homologation et les autorités douanières et utilisent des signes de sécurité visibles et dissimulés, rendant la contrefaçon plus difficile ou permettant de la détecter. Il s’agit par exemple d’hologrammes, d’encre qui change de couleur ou de surfaces irisées. De plus, les entreprises pharmaceutiques utilisent de plus en plus souvent des techniques de traçabilité telles que numéros de série, en combinaison avec le code bidimensionnel Datamatrix. Le code bidimensionnel Datamatrix permet de coder les informations de manière compacte à l’aide de points formant un dessin dans un carré. Il a pour but de permettre une traçabilité sans faille des médicaments et un contrôle d’authenticité de chaque emballage individuel. Concrètement, pour chaque médicament, le pharmacien ou la pharmacienne contrôle ce code d’identification avant de remettre le médicament au patient ou à la patiente.
A titre personnel, il est possible de lutter contre ce fléau mondial. En effet la bloggeuse de Healhbusiness Chaib Loubna vous donne ci-dessous quelques conseils afin d'éviter ce "poison".
1) Identifier un médicament frelaté
En apparence extérieure, les conditionnements et formes galéniques contrefaites peuvent être bien imités. Il apparaît alors difficile de différencier un médicament contrefait d’un médicament d’origine. Un contrôle simple peut toutefois s’avérer efficace pour déceler les différences parfois subtiles d’une contrefaçon :
• Prendre en compte le lieu de vente : l’achat de médicaments hors du circuit de distribution des officines agréées expose à un risque accru de contrefaçon.
• Vérifier la qualité extérieure (conditionnement secondaire) : en cas de défauts visibles, il y a de fortes chances qu’il s’agisse d’une contrefaçon : emballage bon marché, abimé ou avec des impressions de mauvaise qualité .Examiner également les informations mentionnées sur le conditionnement du médicament, elles peuvent être fausses, manquantes, ou comportant des fautes d’orthographe, de syntaxe ou de traduction.
• Contrôler la qualité du conditionnement primaire (en contact avec le médicament) : vérifier que certaines alvéoles du blister ne sont pas vides ou déchirées. Une altération de l’emballage du médicament doit faire suspecter une contrefaçon.
• N'achetez pas vos médicaments en lignes, ils sont certes bon marché mais il y a de grande chance pour qu'ils soient frelatés .
2) Procédure à suivre face à un médicament contrefait
En cas de doute face à un médicament suspect, il faut solliciter l'avis du pharmacien ou du médecin et leur signaler :
• un défaut de qualité du médicament ou de son conditionnement.
• un effet indésirable nouveau.
Il est primordial de rester très prudent face à ce fléau mondial car les conséquences ne sont pas des moindres .